Lunettes éternellement posées devant ses yeux pétillants, Juliette est de retour avec son piano, sa gouaille et son regard caustique, jonglant comme personne entre le rire et le tragique.
Il en faut de la volonté, pour poursuivre coûte que coûte sur sa lancée en se fichant à ce point des modes. Depuis plus de 30 ans, Juliette fait du Juliette, c’est-à-dire des chansons qui, autour d’un piano et d’autres instruments acoustiques, auraient pu être enregistrées dans les années 1950. Sauf que c’est bien notre quotidien d’aujourd’hui que la chanteuse brocarde gentiment, notamment dans son nouvel album inspiré des périodes de confinement. Les escaliers, les poivrons, les chiens, tout y passe dans Chansons de là où l’oeil se pose, avec même un morceau sur la périlleuse mission consistant à glisser tout·e seul·e une couette dans une housse.
Qui d’autre aurait osé ?
Juliette : Piano, chant
Franck Steckar :Trompette, bugle, accordéon, cajon, clavier, piano, percussions et choeurs
Christophe Devillers : Contre-basse, trombonne, chœurs
Philippe Brohet : Saxophones, clarinettes, flûte, bugle, violoncelle, choeurs
Bruno Grare : Percussions (vibra, marimba, glokenspiel, tom bass, caisse-claire, charley + percus diverses et variées), choeurs